János Kiss, propriétaire et vigneron en chef de la cave Breitenbach, dans la région de Tokaj, est l’un des vignerons hongrois les plus honnêtes.
Il parle toujours de lui-même avec modestie et beaucoup d’humilité. Malgré toutes les difficultés d’être vigneron en Hongrie aujourd’hui, pour lui, le bonheur réside dans l’exercice de ce métier qu’il aime. C’est un grand trésor dans le monde actuel, en effet.
Ses racines se trouvent dans la région de Tokaj-Hegyalja, où l’amour de la terre, de la viticulture et de la nature atoujours eu une grande influence sur lui. C’est ainsi qu’en 2002 il a commencé ses études de viticulture, puis fondé en 2006 le domaine Breitenbach.
« Mes vins ont connu un grand succès en relativement peu de temps, malgré le fait que je n’avais pratiquement aucun outil à ma disposition au début, où je vendais d’ailleurs une partie de la récolte. Je travaille cinq hectares, mais cela me convient parfaitement. Je n’ai pas l’intention d’agrandir le domaine, car il n’y a pratiquement pas de main-d’œuvre dans le vignoble aujourd’hui. Je suis donc obligé de travailler la vigne et de faire la vinification moi-même. Je n’utilise pas de machines, car les meilleurs terroirs ne peuvent être cultivés qu’à la main, notamment en raison de l’emplacement.
Je recherche toujours le fruit dans un vin, plutôt que le caractère salin du sol volcanique spécifique à la région. Je reconnais évidemment les notes volcaniques dans tous mes vins, mais je veux qu’ils parlent d’autre chose.
Les vins sur terroir de lœss sont très fruités, avec une structure acide fine et un caractère léger. »
Les archives démontrent qu’avant la crise du phylloxéra, le vignoble de Tokaj était également un grand producteur de vin rouge, avec des cépages peu valorisés aujourd’hui. Depuis 2019, János travaille des cépages comme le kabar, kövérszőlő, zénit ou zéta.
Ce sont justement ceux-ci qui ont retenu l’intérêt du Boristic. Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir deux de ces cépages totalement méconnus en France : le zéta et le kabar.